Les détections d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) se multiplient en Europe
notamment chez les oiseaux sauvages marins en mer du Nord, sur la Manche et le littoral atlantique.
En France, un premier foyer d’infection a été détecté le 6 octobre dernier dans un
élevage de gibier dans le Pas-de-Calais. Un deuxième foyer a été confirmé depuis dans une
basse-cour de Seine-Maritime.
Ces cas confirment une forte dynamique d’infection chez les
oiseaux sauvages, y compris chez les oiseaux empruntant les couloirs de migration actifs en
amont de la France.
Dès lors, des mesures de biosécurité renforcée s’appliquent dans les zones à risque particulier
prévues par l’article 3 de l’arrêté ministériel du 25 septembre 2023 (proximité de zones
humides servant d’étapes aux oiseaux migrateurs).
Il s’agit d’empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages dans ces zones qui couvrent 257
communes de notre département, principalement dans le pays des Etangs et la vallée de la
Moselle.
A compter du 16 octobre 2025, les mesures de prévention suivantes sont donc
obligatoires dans les zones à risque particulier du département de la Moselle:
– dans les établissements à finalité commerciale, les volailles et les oiseaux captifs
détenus sont mis à l’abri et leur alimentation et leur abreuvement sont protégés, selon les modalités précisées à l’annexe II de l’arrêté biosécurité du 29 septembre 2021;
– dans les établissements à finalité non commerciale, les volailles et oiseaux captifs
détenus sont claustrés ou protégés par des filets;- restriction de rassemblement d’oiseaux (exemples : concours, foires ou expositions);
– restriction des transports et lâchers de gibiers à plumes;
– restriction de l’utilisation d’appelants.
Notre commune est située en zone à risque particulier. De ce fait, et comme dans toutes les
communes figurant dans la liste en annexe, ces mesures de claustration sont en vigueur jusqu’à
nouvel ordre.
Des dérogations à ces mesures peuvent être délivrées au cas par cas par la direction
départementale de la protection des populations (DDPP) de la Moselle, pour les élevages
commerciaux, sur avis favorable du vétérinaire-sanitaire de l’exploitation.
Dans tout le département, tout symptôme anormal, toute baisse anormale de consommation
d’eau, de consommation d’aliment ou de ponte doit être déclaré sans délai à un vétérinaire sanitaire.